180215 cheval

tu décides de recommencer négatif. Au lieu de faire des cours tu exiges à être enregistré par la dgsi
il y a là une piste
qui a tué la littérature ?
le colonel pose subrepticement la kalachnikov derrière le rideau, en pensant c’est pas moi
plus tard vous êtes deux auteures, vous étudiez les soirées gouines
les princesses, les filles de colonel et les filles de village en soirées queer
tu dis : la fiction n’a pas trop de frontière
tu as un micro. Vous enregistrez les filles
vous allez à toutes les fêtes, onze fêtes en vingt et un jours, la fête est une prothèse
au micro elle raconte son plan cul avec deux anges
tu n’as pas peur de croiser ton ex
tu dis : mon but dans la vie n’est pas d’écrire des textes universels
elle dit : la baise avant tout, non ?
tu dis : ça c’est universel
elle dit : on est gouine
tu dis : évidemment
tu dis encore : au final nous flottons dans mêmes fluides
tu dis encore : les 301 fêtes c’est un enfermement festif. Nous créons notre résurrection
tu es fatiguée
tu es fatiguée aussi de la fête
tu te transformes en supernova ou tu transformes la fête en supernova

santé :

on rend l’antenne encore à cognacq-jay
puis on parle du protocole
le maître dit que quand il fait la fête en psychotrope il part en vrille, il part en littérature, il parle des effets
ça c’est le pré-texte
après ce sera le texte
après ce sera le méta-texte en performance

amour :

c’est un tandem
elle dit : c’est une façon de créer un commun. Ca devient une façon de sortir nos travaux de l’expérience intime
tu dis : c’est une façon d’expérimenter les formes hybrides
c’est un tandem
il dit : oui c’est une écriture en commun

il y a la mort de l’auteur
puis apparaît le commun, le sens politique
le sens politique de la fête

la littérature politique : alors qu’est ce que tu fous ?
ça sent la fin, non, le poète chanteur russe réinvente les relations avec l’édition. Abandonne tous ses droits. Recrée une maison d’édition indépendante, horizontale, marxiste, révolutionnaire
il parle de producteur culturel, il chante
il refuse de déléguer
tu parles de ta presse gutemberg anglaise de 1830. Tu dis : ce qu’il manque c’est la diffusion
mille exemplaires, ce n’est pas beaucoup, il n’y a pas d’argent

le vieux est mort
la chouette n’imagine plus rien
l’éclipse de soleil a lieu le jour de la dernière lune, et est visible de valparaiso
tu as des marques pages à écrire

180131 cheval

tu inventes des histoires, une histoire
tu inventes un royaume et un roi et un colonel et tu essaies de ne pas aller trop vite, ils sont grotesques. Ça va trop vite, ils sont grotesques. Alors tu crées des promeneurs et des dieux pour être sûr de ne pas y croire. La porte de sortie
tu inventes des histoires et tu t’assures que tout le monde meure à la fin pour ne pas rester attacher, alors tu crées des dieux. Les dieux abracadabra tout le monde disparaît, pour ta santé mentale
il y a le royaume. C’est un petit pavillon de banlieue avec son jardin, la jungle, le désert, la montagne, la grotte, la mer et ton lit dans une petite chambre du couloir, au fond

santé :

tu essaies de ne pas aller trop vite, le colonel vient te chercher pour te mettre en prison. Il y a le roi, il est peintre et ce sera le premier à mourir. Si ça va trop vite tu feras mourir tout le monde. De toute façon tu feras mourir tout le monde. Ce ne sera pas de ta faute. Ce sera dans un accident de voiture. Le roi peintre et sa famille sortiront de la route… La voiture tombera du pont. Tu as quelques scrupules pour leur fille. Le pont de millau
tu inventes des histoires, tu commences par la fin, au cas où. Tu fais des efforts pour te maintenir à distance. Tu penses à jupitre. Il y a le roi, il y a le maire, il y a le colonel, il y a madame le roi, madame le maire, madame le colonel. Il y a les trois enfants du roi, les trois enfants du maire, les trois enfants du colonel. Tu t’entraînes à courir vite. On vient te chercher, tu iras au achepé, tu cours vite. Tu ne cours pas assez vite
tu as le droit à la dépression
tu as le droit à la déréalisation
mais tu n’as pas le droit d’inventer des histoires à partir du vide de la pensée. Ca explose. Parce que ça explose

amour :

tu essaies de ne pas aller trop vite, de contenir mais ça explose parce que ça explose. C’est grotesque oui. Tu voudrais rattraper des personnages et des circonstances mais le roi tente de retaper les murs du château avec son front, la reine prend des bains de pieds dans la soupe, la soupe est servie. Le colonel tire partout. On annonce le colonel et le colonel entre kalachnikov au poing et inonde la salle des portraits de balles en rafales. Les princes et princesses se roulent par terre de rire, de blessures et de mort
tu essaies de ne pas aller trop vite
les têtes se déforment
les circonstances se transforment
tu cherches un deuxième souffle, une métamorphose

180116 cheval

à la terrasse du bout du monde
un autre bout du monde rond
un autre bout de la surface de la sphère dont chaque point est un bout
et la terrasse est toujours la terrasse d’un creux de l’écorce terrestre, la grotte
et la terrasse est parfois un désert de la taille d’un continent
à la terrasse les copains juifs boivent leur café, les copains chinois boivent leur café, les seuls sans copains boivent leur café
une voiture grise s’engage dans la ruelle
sur ses portes de gros macarons vigipirate et mission sentinelle. A l’intérieur trois militaires en tenue kaki et béret
un couple étranger tend un papier à la terrasse sans un mot, cherche une adresse qui anime toutes les tables. Ca s’engueule un peu. Première à gauche, deuxième à gauche. Mais ça dépend du numéro. C’est quoi le numéro. Le couple fait signe que oui à toutes les indications. Alors deuxième à gauche. Et prend la première à gauche. C’est pareil. Finalement c’est pareil. Et bien oui c’est pareil conclut la terrasse
tu finis ton café
tu t’engouffres dans la ruelle
tu apportes les croissants

santé :

par projection au vernissage
ça rap accompagné au piano
des mots en l’air
des mots par terre
 » le cadrillage de bois sur bois, tu peux apprécier  » il dit. Ca rap. Les épluchures d’orange autour des mots. « j’ai besoin d’oranges » il dit. Il restreint l’espace des mots, ça renforce les mots. Il a besoin d’un coup de main, « c’est pas obligé » il dit, pour délimiter le périmètre

amour :

la contrebasse le piano les mots
ça danse seule sur un escabeau
ça crie, de loin. Devant son miroir elle se recoiffe, se maquille. Elle ausculte son image blonde, en robe noire, bas noirs, en haut de l’escabeau. Descend, se saisit d’un sac de toile blanc, en sort une ceinture qui s’accroche dans le dos. Envoie le sac au-dessus de son épaule. Marche, avance à petits pas au travers de la pièce. S’assied sur le tabouret rouge
elle gesticule, tu ne vois pas bien, tu ne vois pas très bien, de dos. Ca filme. Il y a des popcorns sur la tête. Le rap interpelle, tss, tss, tss, une peau de banane entre les jambes
elle repart le sac blanc dans le dos. Le métro derrière la paroi fait han han, han han. Elle lâche le sac blanc, remonte sur l’escabeau, jette ses chaussures à talons rouges, malaxe le fond d’un autre seau sur les gymnopédies de satie
elle sort des avions de papier et les lance dans l’espace
plus tard le poète à vélo
plus tard marianne
plus tard une danseuse
et toujours le mandala de mandarine

180102 cheval

laniakea est le superamas de galaxies dont fait partie le superamas de la vierge dont fait partie la voie lactée dont fait partie le système solaire dont fait partie la terre dont tu fais partie
ils vont voir le chamane hawaïen pour déterminer le nom, car les hawaïens sont un peuple de grands voyageurs dans les étoiles. Il jeûne trois jours pour recevoir le nom. D’abord il y a deux noms. Elle choisit l’autre nom et tout le reste de l’équipe choisit laniakea : immense horizon céleste
et c’est là que tu entends parler du grand attracteur
tu as une nouvelle adresse dans le superamas de galaxies. La poste te demande de mettre un deux sur ta maison au début du chemin. Le chat sera au six. Les juments se maintiennent près de la forêt sauvage
tu laisses les émotion à leur état
tu ne transformes plus rien
tu commences à apprécier les obstacles pour ce qu’ils sont. Les étapes du chemin
c’est la guerre
tu t’occupes du trauma
à fluidifier le centre des émotions
tu ne sais pas bien les noms : la glande pinéale, l’amygdale encéphalique, l’hippocampe. Tu ne sais que si c’est fluide et clair ou cristallisé et enflammé

santé :

tu as éteint toutes les sollicitations, tous les écrans. D’abord, le silence t’étouffe. Tu es lourd dans ton corps. Tu mets du temps à retrouver les sensations de la carcasse, les mouvements du cœur et du souffle. Tu es seul dans ta pièce vide, la machine à laver le linge tourne alternativement dans un sens et dans l’autre, les gouttes de pluie martèlent la verrière
tu éteins encore les lumières qui saturent tes sens et tu entres en toi, plus profond

amour :

jiache est un point d’acupuncture au bas de la mâchoire qui retire le vent du visage

171218 cheval

il y a de la bousculade
tu es bousculé, tu es débordé, tu es blackboulé, tu es roulé-boulé dans le torrent des histoires. Tu n’as plus le temps de te la raconter, l’histoire, les histoires. Il y a les émotions, cinq. C’est l’histoire du chat, c’est l’histoire du tigre, c’est l’histoire de la jument, et du cobra et puis et puis, c’est l’histoire de l’humain
l’humain chasseur cueilleur qui marche qui se vit animal parmi les animals, et l’humain qui s’arrête et qui domestique et qui domine
c’est l’histoire de l’humain et la domination. C’est l’histoire du dominateur capricieux tout puissant. La mère attend que ce soit fini. Elle dit : grandis ! Tu es blackboulé par les amitiés. Anosr est une tigresse noire aux rayures blanches

santé :

il sera toujours temps d’égorger
ça grince dans le nombre de pages, dans le nombre de chapitres et dans le nombre de tomes. Tu t’es fait virer du livre. Le pouvoir est une usurpation
la femme n’a pas besoin du couple pour enfanter
il reste à l’homme ce pouvoir usurpé. La domination
l’histoire
l’histoire de la domination
« ce qu’il se passe c’est des mots »
l’histoire, toutes les histoires, l’écriture, sont des justification de la domination usurpée
il y a du boulot
l’amour c’est du boulot
tout casser
comme dans les métamorphoses
faut dire : c’est la crève
t’es largué
tu t’es fait larguer
t’as largué, les amarres aussi. Tu chemines seul dans le quartier. Au carrefour, un rassemblement, une fanfare joue pour ouvrir les frontières, accueillir les grands voyageurs

amour :

tu penses à ceux qui marchent
tu penses aux migrations
tu penses aux cueilleurs chasseurs et aux loups
c’est d’abord parce qu’ils chassent ensemble. Puis l’humain se domestique. Puis il domestique le loup
tu te souviens bien
tu te racontes des histoires de grottes
des histoires d’hommes des grottes
quand tu n’en peux plus des histoires tu cherches l’interrupteur, tu coupes avec les histoires
tu passes devant la fanfare, tu prends le métro. Le métro est bondé de la population excédée. Dominée, contrainte, excédée
ici ça blablate
toi t’es nul en blabla
tu n’agences pas en accord avec le temps. Ca parle de salaire, d’études et de franchises. Tu n’as rien à dire. Tu n’es pas au courant de ce monde

171203 cheval

là où un bout de lumière
sur la feuille de papier
te permet d’écrire

c’est un concert
c’est un squatt
tu cries

elle dit : la maison hantée
c’est le minimum
tu très bois

nous sommes absolument inaptes / restes en jeu
france 2.0
l’art du crime

santé :

à la générale
une histoire se raconte là / tu n’es pas au point / tu es au point, il y a du saxo, ça couine, ça souffle
avant tu n’as pas écrit
tu n’étais pas assez saoul
pas assez en transe. Là, tu combats. Tu es prêt. Tu n’es pas prêt, l’autre il est sur la mezzanine. Tu prends l’espace d’écoute. Le saxo couine. Tu penses aux oiseaux. Tu penses aux oiseaux-phoenix. Tu penses au juments pour les sauver de l’abattoir
on ne peut pas envoyer les sorciers à l’abattoir sans perdre une jambe. Tu penses à la souris déglinguée
plus tard il reste à mâcher du vivant. Tu es tout le temps en dehors de toi. Les chemins, les techniques, croquer. Tu ne fais que croquer, avaler, digérer
tu n’avales pas trop
tu ne digères pas trop
tu ne résistes pas trop

amour :

tu tues / tu vis
tu vis, tu tues, à fond. Si t’es pas à fond ça merdouille, quelque part, plus loin. Ca merdouille de toute façon

171118 cheval

il fait trop beau
il fait trop chaud
le silence est parfait
un merle court dans le buisson
tu n’y connais rien en oiseau mais celui-là a un bec jaune
le matin avance et il fait de plus en plus beau
de plus en plus chaud

santé :

ici le temps est élastique
et plus fluide encore
liquide
gazeux
ici le temps n’a pas de prise sur tes représentations. Ici il y a dix milles ans un homme a vu le même paysage, et déjà il se prenait pour toi
il y a dix mille ans il y avait un nom pour chaque oiseau. D’abord les noms disparaissent. Puis les oiseaux disparaissent

amour :

peut-être que ce paysage t’aspire
peut-être que tu aspires ce paysage
peut-être que tu inspires ce paysage
peut-être que ce paysage t’inspire
tu as mangé des pissenlits
et tu as passé la nuit avec des dragons diplodocus et des tigres sabres et des chevals philosophes, des lièvres sages indifférents, des singes tibétains, des cobras encombrants, des rats passionnés de nanotechnologie, des boucs propulsés, des sangliers éléphants, des coq phoenix (tu t’es demandé : qui du coq ou de l’oeuf était avant, le coq-phoenix ? Le coq-phoenix renaît il d’un œuf ? et alors un avion à réaction précédant son son est passé dans ton esprit), un buffle placide à poils longs
c’était l’hiver
les chevals philosophes étaient cinq juments de couleur différente, blanc, gris, beige, rouge et noir
les juments et les buffles étaient en hiver, les autres tu ne sais pas

171104 cheval

il y a la carte au trésor
tu vois bien le ciel, le lac et la terre devant
d’abord tu te dis : pour l’emplacement précis, c’est pas gagné ! Puis petite soleil te dit : tu as vu la tache là. Et alors tu vois ce personnage, les bras en l’air réunis au-dessus de la tête. Il t’appelle. Tu vois bien qu’il t’appelle. Qu’est ce qu’il dit ? C’est pour le trésor ? Il ne t’appelle pas, il te tourne le dos. Peut-être qu’il s’étire. Mais alors quoi du trésor ? Il pratique un yoga. Il pratique un yoga, oui

santé :

tu changes de territoire
au plexus il y a un axe qui bascule
tu passes de la terre verticale au ciel horizontale
tu n’iras pas à la mer
tu penses au lac comme le lieu de la chasse au trésor. Par projection, le lac est un étang devant le château, entouré du parc, entouré du bois. Au centre vide est un vieux pulsé, envahi. Les bras en l’air qui appelle à l’aide

amour :

il y a toi
il y a le père
il y a le grand-père
tout le monde est assis, tu diriges. Tu dis : allons-y, asseyez vous
assis, il y a aussi
le grand grand père
le grand grand grand père
le grand grand grand grand père
ensuite tu ne distingues plus très bien mais tu vois bien que ça se prolonge. Tu dis : asseyez vous tous, nous allons ne rien faire. Nous allons travailler la présence, le consentement. Nous allons ne rien faire
alors d’abord tout le monde s’endort, rêve, dort
tu dis : nous allons maintenant jouer au rêve. Asseyez vous, nous rêvons. Nous rêvons que nous rêvons. Nous nous réveillons dans le rêve. Nous rêvons lucides. Nous ramenons la présence, le consentement. Non jean, ce n’est pas l’heure de faire le poirier, reste assis. Oui nous savons que tu es maire de la ville, mais ça fait de toi plus abusif encore. Reste assis. Restons assis

amour encore :

tu reviens au moindre
le père, le grand-père ça suffira
asseyez vous, restez assis
restez assis, laissez passer
laisser passer, beaucoup laisser passer
beaucoup tout laisser passer. Ca ira. Tu verras. Ca ira. Toi aussi tu feras de l’amour
ensuite tout le monde s’endort encore

171019 cheval

tu te dis : poésie civile, ça veut dire quoi civile ? Tu t’attends à foutre le bordel. Tu attends les amis en toi qui foutront le bordel. Tu n’es pas drogué. Pas encore. Tu veux dire : la production toxique du corps, les émotions, les couleurs. On va dire cinq
poésie civile, école de poésie. Tu penses sorcellerie. Tu penses à la trame de mots dans laquelle tu es pris. Tu penses aux mots qui soignent et aux mots de mauvais sortilèges qui dépossèdent de la puissance d’agir
tu penses au poète qui guérit
qui combat et qui soigne
tu penses au sorcier

santé :

tu aimerais bien encaguer quelques jupitre. Tu n’en feras rien. Tu te dégages. Tu te souviens de l’oeuvre, tu te dégages. Tu ne laisses pas de prise. Tu vagabondes
tu défais les paysages, tu produis les paysages, les situations, les circonstances
tu es à la télé d’une nuit blanche en lune décroissante. Tu pratiques la divinité féminine qui subjugue les gardiens locaux susceptibles et colériques
tu ne bois pas encore
tu as une jupe bordeaux et un tee-shirt bleu marine. Tu as une chemise bordeaux et un jean bleu marine. Tu sautes en criant : on fait de l’écriture inclusive
on modèle le monde avec les mots
on change le temps
il n’y a plus de temps linéaire
il y a aussi le temps par concentration et dispersion. Il y a aussi le temps hyper concentré où tout est inclus. Il y a aussi le temps soudain et définitif qui ne raconte que lui même. Il y a le temps qui fuit sous l’écoulement

amour :

il y a cette idée du consentement, de la présence à soi, qui t’attend. Tu as deux idées
l’idée du consentement à la condition de la présence à soi
tu as deux idées et tu ne sais pas très bien quoi en faire. Ca lutte, ça résiste. Tu voudrais les faire lutter entre elles. Ca ferait de nouvelles idées. Elles résistent faute d’être incarnées. L’idée de la présence n’est pas présente. L’idée du consentement est restée en suspens. Rien ni personne pour consentir, refuser
ça dysfonctionne
dans la bulle à balles blanches
au cœur de l’atmosphère apocalyptique
tu penses au cri : «  je ne suis pas un numéro ». Et tu te demandes : quel numéro n’es tu pas ?
tu envisages la présence
tu envisages avec les yeux du dedans, la surface. Tu intègres et tu dissous
quand il n’y a plus rien, ce qui reste
sont des bruits industriels, continus, invraisemblables et leurs spectateurs attentifs
le stress qui monte
il y a le stress et toi dedans qui le goûte